La nouvelle école capitaliste

Publié le vendredi  26 août 2011

par  Faugeron Daniel
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Présentation de l’éditeur

Dans ce petit livre de combat, les auteurs cherchent à renouveler la sociologie critique de l’éducation en inscrivant les mutations de l’institution scolaire et universitaire dans celles du capitalisme contemporain. Ils entendent ainsi donner à tous ceux qui se sentent concernés par cette problématique éminemment politique les outils d’analyse pour construire une alternative convaincante et résolue.

JPEG - 75.8 ko Ce qui ressemble aujourd’hui à un sabotage de l’école – suppressions de classes, réduction des effectifs enseignants et appauvrissement de la condition enseignante – ne suffit pas à caractériser la mutation historique de l’école. Celle-ci ne joue plus seulement une fonction dans le capitalisme, comme l’ont montré les analyses critiques des années 1970 : elle se plie de l’intérieur à la norme sociale du capitalisme. L’« employabilité » est le principe et l’objectif de la normalisation de l’école, de son organisation et de sa pédagogie. L’école devient peu à peu un système hiérarchisé d’entreprises productrices de « capital humain » au service de l’« économie de la connaissance ». Elle cherche moins à transmettre une culture et des savoirs qui valent pour eux-mêmes qu’elle ne tente de fabriquer des individus aptes à s’incorporer dans la machine économique. Les effets inégalitaires de la concurrence, la mutilation culturelle introduite par la logique des « compétences » ou la prolétarisation croissante du monde enseignant révèlent la perte d’autonomie de l’école par rapport au nouveau capitalisme et aux luttes des classes sociales autour de l’enjeu scolaire. Dans ce petit livre de combat, les auteurs cherchent à renouveler la sociologie critique de l’éducation en inscrivant les mutations de l’institution scolaire et universitaire dans celles du capitalisme contemporain. Ils entendent ainsi donner à tous ceux qui se sentent concernés par cette problématique éminemment politique les outils d’analyse pour construire une alternative convaincante et résolue.

Christian Laval est sociologue et a publié L’Homme économique. Essai sur les racines du néolibéralisme (Gallimard, « NRF essais », 2007). Il est l’auteur, avec El Mouhoub Mouhoud, de Sauver Marx ? Empire, multitude, travail immatériel (La Découverte, 2007). Depuis 2004, ils animent le groupe d’études et de recherche « Question Marx » qui entend contribuer au renouvellement de la pensée critique.

Guy Dreux, Francis Vergne et Pierre Clémentsont enseignants et chercheurs. Ils sont membres de l’Institut de recherches de la FSU, où ils animent un séminaire public sur « Les politiques néolibérales et l’action syndicale ».

Édition La Découverte

ISBN 978-2-7071-6948-8 19,50€

disponible à partir du 25 août 2011

L’introduction et la table des matières sont visibles sur le site de l’éditeur.


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