Rejoignez-nous le samedi 2 décembre à Paris pour se mobiliser et manifester contre le chômage, la précarité et pour une plus grande justice sociale.
Pour rappel : Le droit à l’emploi est inscrit dans la constitution française !
Dans la déclaration universelle des droits de l’homme, il est précisé à l’article 25 :
« Toute personne a droit à la sécurité en cas de chômage et à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien être, et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux et les services sociaux nécessaires… »
Nous sommes loin du compte !!!
- Aujourd’hui, la France reste l’un des pays parmi les plus riches et pourtant, elle compte 3,3 millions d’allocataires des minima sociaux (plus de 6 millions de personnes concernées avec les ayant-droits).
- Malgré une médiatisation très discutable sur la forme et le sur le fond quant à la baisse des chiffres, le chômage de masse persiste (même les politiques s’accordent officieusement sur le chiffre de 5 millions de chômeurs).
- Plus de la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés et, pour ceux qui le sont, les durées d’indemnisation sont de plus en plus courtes.
- La précarité devient la norme (1.700.000 personnes en CDD, 600.000 en intérim, 80% des embauches en CDD avec une durée moyenne de 1 mois1/2 !!!),
- Les moins de 25 ans, les stagiaires (800.000 stages proposés correspondant à 100.000 emplois potentiels) , sont exclus du système d’indemnisation.
Quelle réponse à cette situation plus que dégradée : des mesures pour plus de flexibilité, des contrats aidés, des exonérations de cotisations patronales, bref, toujours les même recettes avec en plus un contrôle social accru, un harcèlement par les services de l’emploi, la stigmatisation et les radiations…
Il est urgent que l’emploi, le droit à un travail choisi, le droit à un revenu décent, soient des thèmes prioritaires et centraux dans ce pays et que la justice sociale soit au coeur du débat public
Le chômage, la précarité, participent à la déréglementation du code du travail, à la casse des acquis sociaux et à la baisse des salaires. Cela contribue à l’insécurité, à une forte augmentation de la pauvreté, de la misère, de la discrimination, pour de millions de personnes.
Nous jugeons indispensable de refonder la protection sociale et les droits des personnes sans emploi, alternant emploi et chômage ou ne réussissant pas à vivre décemment de leur travail (travailleurs pauvres, paysans…). Nous revendiquons un « statut de vie sociale et professionnelle » ouvert à toutes et tous (y compris les - de 25 ans) et garantissant quoi qu’il arrive (licenciement, fin de CDD, fin de mission intérim, démission…) le droit à un revenu individuel décent avec pour référence le SMIC revalorisé et des droits sociaux afférents (logement, santé, formation, points retraite, progression de carrière…).
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