Chers camarades
Pour être juste, il faut dire à la décharge de certains que Sarkosy s’est choisi Besancenot comme adversaire (il lui a fourni des signatures aux présidentielles) comme Mitterrand s’était choisi Le Pen. Dans un but évident de vider de sa substance populaire, l’autre grand parti du camp opposé.
Et bien, banco !
D’abord, cette situation nous éloigne du bipartisme anglo-saxon qui est synonyme de la fin de la démocratie. On l’a vu concrêtement lorque Jospin et Chirac, jusste avant les élections de 2002, à l’époque où on ne savait pas qui allait être élu, ont signé tous deux un accord à Barcelonne, qui a débouché sur la loi FILLON sur les retraites en 2003. Avec nous au milieu, ce genre de petits arrangements entre amis est plus difficile.
D’autre part si on veut nous faire jouer ce rôle, cela nous (altermondialistes) hissera haut dans les élections. Et nous nous saurons utiliser nos voix de façon bien plus opérationnelle et plus noble que n’a pu le faire l’ex parti-repousssoir (qui passait des accords locaux.
D’autre part, supposons que la gauche arrive au pouvoir.
Avons nous fixé des objectifs clairs sur les sujets principaux ?
* Continuerons-nous à obéir à l’OMC à tavaers la commmision européenne ?
* En sommes nous restés à "tous les chômeurs" engagés dans la fonction publique, ou pensez vous que nous pourrions faire un peu confiance à certaines petites entreprises ou professions libérales ? En les enrcourageant au niveau de la recherche et fiscalement ?
* Avez vous d’autres solutions ? On a souvent parlé de contrôle des salariés et de la population sur les décisions prises par les entreprises. Cela suppose-t-il que nous laisserions subsister les structures du CAC 40 ?
Or ils sont très dangereux, très organisés entre eux, au niveau mondial. Et le scandale de l’UIMM nous rapppelle que depuis le XIXe siècle, ils mettent en place des caisses de solidarité anti-grève alors que nous sommes incapables de faire nous des caissses de solidarité pro-grève (alors que Zola en parlait déjà dans Germinal, alors qu’un tiers de notre cotisations est théoriquement destinée à soutenir nos camarades en grève) mais mon expérience m’a montér qu’en général on la leur versait après la reprise…
Ceci prouve une certaine complicité des dirigeants des syndicats avec le patronat.
Alors ok pour faire ce grand rassemblement mais j’aimerai avoir un peu vos opinions sur les trois points que je viens de soulever.